Lacelle » Histoire

Origine

Lacelle apparaît, pour la première fois dans l’histoire, en l’an 863, dans un acte de donation du roi Charles le Chauve aux abbés de Solignac. La fondation est donc antérieure et certains noms de lieux-dits semblent d’origine pré-gauloise.

Au cours des différentes époques, la paroisse eut sa superficie modifiée et ses rattachements administratifs ont varié.

L’église est dédiée à Saint Jean-Baptiste. Sa construction, commencée au Xe ou XIIe siècle et achevée vers 1450, comporte des styles roman et ogival.

Dénomination

Les deux orthographes Lacelle ou La Celle étaient couramment employées dans les ouvrages anciens – livres et cartes géographiques – et divisaient parfois les « intellectuels » de la commune, comme l’instituteur ou le curé.

 

Bien qu’en 2000, des panneaux routiers mentionnent encore La Celle en deux mots, l’orthographe, presque exclusivement utilisée, est Lacelle... à l’exception de la S.N.C.F. qui ne peut délivrer un billet que pour La Celle, et plus précisément : La Celle-Corrèze !

Essor

Lacelle dut son essor aux voies de communication : routes et chemin de fer.
Les chemins de fer de la Compagnie « Paris-Orléans-Midi » inaugurent, en octobre 1883, le tronçon Eymoutiers-Meymac. Lacelle est la seule gare du Canton de Treignac, encore de nos jours.

Les nombreux échanges commerciaux étaient l’occasion de foires qui prirent une extension, au-delà de toute espérance, à partir de 1890, et engendraient une véritable frénésie ; hommes, femmes, enfants venaient nombreux pour se rencontrer, discuter, faire des affaires, déjeuner, danser.
Le bourg connaît alors une extension spectaculaire, en une trentaine d’années.
Jusqu’en 1939, la veille de la foire, les enseignants demandaient aux élèves : « qui sera absent demain ? ».

Aujourd'hui

Aujourd'hui, les foires ne sont qu’un lointain souvenir pour les plus anciens Lacellois.
La route a pris le relais du rail, et le trafic de marchandises (animaux, bois, engrais, chaux, matériaux de construction) en gare ferroviaire a été abandonné en 1972.
Cette gare demeure en activité, tous les jours, pour les voyageurs.

Puis, comme tant d’autres localités, Lacelle a dû subir l’exode rural, l’économie pluri-agricole s’est peu à peu effacée.
Aujourd’hui, c’est une commune qui fait des efforts pour reprendre un nouvel élan, en s’adaptant, avec souplesse et résolution, aux exigences du nouveau millénaire (Internet), en développant ses atouts (tourisme, voies de communication entretenues, améliorées, embellies, ...) tout en préservant son caractère rural.
Des étrangers (anglais, hollandais, belges...) ont souhaité s'installer dans notre commune.

Récemment, Lacelle a bénéficié d’importants travaux pour l’amélioration de la qualité de vie de ses habitants et des touristes : réfection de la voirie (chaussée et trottoirs), bordures paysagères, collecte des eaux usées et installation d’une station de traitement de ces eaux, enfouissement des réseaux d’électricité et de téléphone, nouvel éclairage de la route...
Et les projets ne sont pas épuisés !

Tout en restant profondément limousine et plus particulièrement corrézienne, Lacelle est une cité résolument tournée vers l’avenir. Patiemment, elle saura exploiter ses atouts, les développer et les mettre en valeur.